Table des matières
Quel itinéraire ?
1er jour – Vol pour Arequipa, via Miami et Lima.
2e jour : visite d’Arequipa.
3e jour : Excursion pour le canyon de Colca – Vallée des volcans – Mirador des condors – Chivay – Début du trek et descente dans le fond du canyon – Nuit à Sangalle.
4e jour : Ascension du canyon de Colca – Terrasses incas – Village de Maca – Nuit à Arequipa.
5e jour – Route pour Puno en bus – Pampa péruvienne – Arrivée à Puno – Visite et nuit sur place.
6e jour – Excursion sur le lac Titicaca – Iles Uros et île de Taquile. Nuit à Puno.
7e jour – Route pour Cuzco – Nuit à Cuzco.
8e jour – Excursion dans la la vallée sacrée des Incas – Pisac – Visite de la forteresse d’Ollantaytambo – Train pour Agua Calientes depuis Ollantaytambo. Nuit à Agua Calientes.
9e jour – Visite du Machu Picchu – Retour à Agua Calientes et train pour Cuzco – Nuit à Cuzco.
10e jour – Excursion dans la Vallée sacrée des Incas – Les Salines de Maras – Les terrasses de Moray – Traversée de la vallée – Retour à Cuzco – Visite de Cuzco – Nuit à Cuzco.
11e jour – Visite de Cuzco
12e jour – Vol du retour pour Paris.
*** Ce voyage inclut la visite de Copacabana et de la Isla del Sol en Bolivie.
Comment se rendre au Pérou depuis Paris et à quel prix ?
Les compagnies aériennes comme Air France, Iberia, Latam, KLM ou Air Europa proposent des itinéraires via leurs hubs respectifs en Europe ou en Amérique du Nord. La connexion la plus courante et souvent la plus économique s’effectue via Madrid avec Iberia, ou via Amsterdam avec KLM. D’autres passent par les États-Unis, comme Miami avec American Airlines.
Le prix d’un billet d’avion aller-retour varie considérablement selon la saison. En basse saison, soit de mars à mai et de septembre à novembre, il est possible de trouver des billets entre 550 et 800 euros. En haute saison, durant les mois de juin, juillet, août et décembre, les tarifs montent régulièrement entre 850 et 1300 euros, voire plus pour les réservations de dernière minute. La principale destination au Pérou est l’aéroport international Jorge Chávez de Lima. De là, pour rejoindre d’autres villes comme Cusco, un vol interne est nécessaire, coûtant généralement entre 80 et 200 euros aller-retour, selon la période et la compagnie.
Le coût total du transport aérien inclut souvent les bagages en soute sur les vols long-courriers, mais il est crucial de vérifier les conditions de chaque compagnie, particulièrement pour les vols low-cost en Amérique du Sud. Le temps de trajet total depuis Paris jusqu’à Lima est généralement de 14 à 16 heures, escale comprise. Une escale aux États-Unis nécessite de disposer d’un ESTA valide. Il est conseillé de comparer les prix sur les moteurs de recherche et de réserver plusieurs semaines, voire mois, à l’avance pour obtenir les meilleurs tarifs.
Comment se déplacer au Pérou en voiture et à quel prix ?
Les agences de location internationales sont présentes dans les aéroports principaux, comme Lima, Arequipa ou Cusco. Le prix pour une location d’une semaine commence autour de 250 euros pour un modèle économique, assurance de base incluse. Il est impératif de souscrire une assurance tous risques complète, étant donné les conditions de conduite locales ; cette option ajoute environ 80 à 150 euros à la facture hebdomadaire.
La conduite dans les grandes villes, particulièrement Lima, est notoirement difficile en raison d’un trafic dense et de conduite parfois anarchique.
En dehors des zones urbaines, les routes principales sont généralement goudronnées et en bon état, mais les routes secondaires menant à des sites reculés peuvent être gravelées, étroites et sinueuses. La conduite de nuit est fortement déconseillée en raison du manque d’éclairage, de la présence d’animaux et de véhicules sans feux.
Le carburant coûte approximativement 1,20 euro le litre. Un permis de conduire international, accompagné de votre permis national, est requis pour louer et conduire légalement. De nombreux voyageurs estiment que pour des trajets longue distance ou pour atteindre des sites isolés comme le canyon de Colca, l’embauche d’un chauffeur local est un investissement judicieux pour environ 80 à 120 euros par jour, car il permet de naviguer dans les complexités de la route et de la signalisation en toute sécurité. Pour les trajets entre les grandes destinations touristiques, le bus reste souvent une alternative plus économique et moins stressante.
Comment se déplacer au Pérou en bus et à quel prix ?
Se déplacer en bus au Pérou est très courant et constitue le mode de transport principal pour les distances interurbaines. Le réseau est étendu et relie la majorité des villes et villages. Le confort et le prix varient considérablement selon les compagnies.
Pour les longues distances, comme le trajet de Lima à Cusco qui dure environ 22 heures, les compagnies de bus “cama” ou “semi-cama” offrent des sièges très inclinables, similaires à des sièges d’avion business. Le prix pour ce type de trajet se situe entre 30 et 60 euros. Des trajets plus courts, comme de Cusco à Arequipa qui prend environ 10 heures, coûtent entre 20 et 40 euros. Les compagnies réputées pour leur sécurité et leur confort incluent Cruz del Sur, Oltursa et Movil Tours.
Dans les régions plus locales, les bus collectifs, appelés “combis” ou “colectivos”, sont beaucoup moins chers mais aussi beaucoup plus basiques et moins confortables. Un trajet d’une ou deux heures dans une camionnette collective peut coûter seulement 2 à 5 euros. Ces transports sont souvent bondés et les bagages sont limités.
Il est fortement conseillé de réserver ses billets à l’avance, surtout pour les voyages de nuit et durant les périodes de fête nationale ou de vacances scolaires. La réservation peut se faire en ligne sur les sites des compagnies ou dans les terminaux de bus. Pour la sécurité, gardez toujours vos affaires personnelles avec vous et non dans les soutes. Les vols à la tire sont un risque connu, particulièrement dans les gares routières.
Quelles sont les formalités pour voyager au Guatemala ?
Le passeport doit être valide au moins six mois après la date prévue de départ du territoire guatémaltèque. Cette condition est strictement appliquée par les autorités à l’entrée et à la sortie du pays. Le passeport doit également être en bon état et comporter au minimum une page vierge pour le cachet d’immigration.
Un visa n’est pas nécessaire pour un séjour touristique d’une durée inférieure à quatre-vingt-dix jours. À l’arrivée, un permis de séjour temporaire sera apposé dans le passeport. Les agents de l’immigration peuvent demander à voir certains documents justificatifs, bien que cela ne soit pas systématique. Il est donc prudent de pouvoir présenter un billet d’avion retour ou de continuation, ainsi que la preuve de ressources financières suffisantes pour couvrir les frais du séjour.
Une formalité indirecte mais cruciale concerne le transit par les États-Unis. Si votre itinéraire aérien comprend une escale sur le territoire américain, même sans en sortir, l’obtention préalable d’une autorisation ESTA est obligatoire. Cette demande s’effectue en ligne sur le site officiel du gouvernement américain et coûte 21 dollars. Elle est valable deux ans. Sans cette autorisation, l’embarquement vous sera refusé par la compagnie aérienne.
Comment respecter les règles de stationnement au Guatemala ?
Dans les villes comme Guatemala City, Antigua ou Quetzaltenango, le stationnement est généralement payant dans les zones commerciales et centrales. Des parcmètres ou des agents en uniforme perçoivent des frais horaires. Il est essentiel de conserver le ticket de paiement bien visible à l’intérieur du véhicule. En l’absence de parcmètre, des enfants ou des adultes proposent souvent de surveiller la voiture contre quelques quetzals ; cette pratique informelle est courante et permet d’éviter des désagréments.
Certaines rues sont marquées de lignes colorées sur le bord de la chaussée. Une bande jaune indique un stationnement interdit, tandis qu’une bande blanche le autorise, mais il faut vérifier les panneaux complémentaires pour les restrictions horaires. Le stationnement est strictement interdit à moins de 5 mètres des feux tricolores, des bouches d’incendie et des entrées d’hôpitaux ou de commissariats.
Dans les villages et zones rurales, le stationnement se fait souvent sur des places non aménagées. Il est alors crucial de ne pas bloquer les accès aux habitations, les routes de secours ou les entrées de champs. La coutume veut que l’on demande l’autorisation aux commerçants ou résidents si un doute persiste sur la légitimité de la place.
Une vigilance particulière s’impose la nuit. Évitez de garer le véhicule dans des rues isolées ou mal éclairées, même si la règle n’est pas explicitement signalée. Privilégiez les parkings surveillés, souvent attachés aux hôtels ou centres commerciaux, pour un coût modique de 10 à 25 quetzals par heure.
Y a-t-il des péages au Pérou et comment les payer ? Existe-t-il des pass ?
Oui, il existe des péages sur les autoroutes principales du Pérou, notamment sur la Panaméricaine et les routes reliant les grandes villes côtières. Le réseau n’est pas aussi dense qu’en Europe, mais ces péages sont obligatoires sur certains axes.
Le paiement s’effectue exclusivement en espèces et en monnaie locale, le sol péruvien. Il n’existe pas de système de télépéage ou de pass électronique pour les visiteurs étrangers. Les montants sont généralement modestes, chaque péage coûtant entre 2 et 6 soles, soit approximativement 0,50 à 1,50 euro. Pour un long trajet, comme de Lima à Nazca, le coût total des péages peut ainsi s’accumuler pour atteindre environ 30 à 40 soles, ou 8 à 10 euros.
Il est conseillé de toujours avoir une réserve de petites coupures de soles pour faciliter le paiement. Les cartes de crédit ou de débit ne sont pas acceptées à ces postes de péage. Si vous conduisez un véhicule de location, l’agence ne facture pas les péages à posteriori ; c’est au conducteur de les régler directement en route.
Comment louer une voiture au Pérou ? Et à quel prix ?
Pour louer une voiture au Pérou, vous devez être âgé d’au moins 21 ans, et parfois 25 ans pour certaines catégories de véhicules, et détenir un permis de conduire international valide accompagné de votre permis national. La réservation s’effectue en ligne via les sites des sociétés internationales comme Hertz, Avis ou Enterprise, ou directement à leur agence dans les aéroports de Lima, Arequipa ou Cusco.
Le prix de location pour un véhicule économique, type citadine, commence autour de 25 à 35 euros par jour pour une durée de location d’une semaine. Ce tarif inclut généralement une assurance responsabilité civile de base et la franchise obligatoire. Il est fortement recommandé de souscrire une assurance tous risques complémentaire pour réduire la franchise, qui peut autrement s’élever à plusieurs centaines d’euros en cas de sinistre. Cette option ajoute environ 10 à 20 euros au coût quotidien.
Le carburant, essence ou diesel, est un coût à ajouter ; le litre est vendu autour de 1,20 euro. La location d’un véhicule tout-terrain, nécessaire pour accéder à des zones reculées comme certaines parties des Andes, coûte significativement plus cher, entre 70 et 120 euros par jour. Vérifiez que le contrat de location autorise explicitement la conduite sur les routes non goudronnées, car cela est souvent restreint. Les frais supplémentaires incluent souvent une taxe d’aéroport si vous récupérez le véhicule sur place, et une caution bloquée sur votre carte de crédit pour la durée de la location.
Et le train, c'est comment ? Est-ce vraiment une bonne idée ?
Le train au Pérou est principalement une option pour les trajets touristiques spécifiques, et non pour un réseau de transport étendu. Le service le plus notable est le train reliant Cusco à Machu Picchu, opéré par deux compagnies, PeruRail et Inca Rail. Le trajet, d’environ trois heures, traverse des paysages spectaculaires. Le prix pour un aller simple varie considérablement, de 50 euros pour la classe la plus économique à plus de 400 euros pour un service luxueux comme le Hiram Bingham.
Un autre itinéraire connu est le train de la Sierra, reliant Cusco à Puno sur les rives du lac Titicaca, ou vers Arequipa. Ce voyage, qui dure environ dix heures, est surtout prisé pour l’expérience panoramique. Le coût se situe généralement entre 80 et 150 euros.
En dehors de ces lignes, le train n’est pas une option viable pour se déplacer à travers le pays. Le réseau ferroviaire est très limité.
Prendre un taxi au Pérou ? Hors de prix ?
Prendre un taxi au Pérou n’est généralement pas hors de prix pour un voyageur européen, mais les tarifs varient énormément selon le contexte. Dans les villes, les taxis officiels sont nombreux et abordables. Une course courte en ville, par exemple dans les quartiers centraux de Lima ou de Cusco, coûte habituellement entre 5 et 15 soles, soit 1,20 à 3,50 euros. Pour une traversée plus longue d’une ville comme Arequipa, le prix peut atteindre 20 à 25 soles, environ 5 à 6 euros.
Le principal défi n’est pas le coût, mais la négociation et la sécurité. Les taxis au Pérou n’utilisent presque jamais de compteur. Le prix doit être convenu avant de monter dans le véhicule. Il est donc essentiel de connaître le tarif approximatif de la course pour éviter de se faire surfacturer. Il est fortement recommandé de faire appel aux taxis officiels depuis une application comme Uber, Beat ou InDriver, qui offrent des prix fixes ou négociés à l’avance, ou de demander à votre hôtel de commander un taxi de confiance. Évitez de héler un taxi dans la rue, surtout la nuit ou à proximité des aéroports et gares routières, où les risques de surfacturation ou d’incidents sont plus élevés.
Pour les trajets plus longs, comme une demi-journée avec un chauffeur privé pour visiter des sites autour de Cusco, le coût peut être de 80 à 150 soles, soit 20 à 35 euros. Comparé aux standards européens, le taxi reste donc un mode de transport économique au Pérou, à condition de maîtriser les règles de base de la négociation et de privilégier les services structurés.
Les VTC et compagnies comme Uber ou Bolt sont-ils une bonne alternative ?
Oui, les applications de VTC comme Uber et Bolt sont une alternative courante et souvent plus sûre aux taxis traditionnels au Pérou, particulièrement dans les grandes villes comme Lima, Arequipa et Cusco. Leur principal avantage est la fixation du prix à l’avance, ce qui élimine la nécessité de négocier et réduit le risque de surfacturation.
Le coût est généralement comparable, parfois légèrement supérieur, à celui d’un taxi négocié avec justesse, mais il reste abordable. Une course en centre-ville coûte typiquement entre 8 et 15 soles, soit environ 2 à 4 euros. La traçabilité du trajet et l’identification du chauffeur offrent un niveau de sécurité supplémentaire, surtout la nuit ou pour les voyageurs seuls.
Cependant, leur disponibilité peut être limitée en dehors des centres urbains denses et dans des villes plus petites. Il est aussi fréquent que les chauffeurs annulent une course si la destination leur convient peu. Dans les aéroports, leur prise en charge est souvent reléguée à une zone spécifique, ce qui peut nécessiter une courte marche depuis les terminaux.
Pour ces services, une connexion internet stable est indispensable. Il est donc conseillé d’avoir une carte SIM locale ou un forfait data pour les utiliser efficacement. Ils constituent une option fiable pour la majorité des déplacements urbains.
Le permis international est-il obligatoire pour rouler au Pérou ?
Oui, le permis international est officiellement requis pour conduire au Pérou, en complément de votre permis de conduire national en cours de validité. Cette formalité est systématiquement exigée par les agences de location de véhicules pour finaliser le contrat de location.
Les forces de l’ordre lors des contrôles routiers peuvent également le demander. Bien que certains voyageurs rapportent avoir pu présenter uniquement leur permis national, l’absence du permis international expose à une amende en cas de contrôle. Ce document, qui est une traduction officielle de votre permis, s’obtient facilement en France dans les préfectures ou auprès des services en ligne agréés, pour un coût modique d’environ 30 euros.
Il est impératif de noter que le permis international n’est valable que s’il est présenté conjointement avec le permis de conduire original de votre pays. Sa durée de validité est d’un an.
Se loger au Pérou, à l'hôtel, combien ça coûte ?
Le coût des hôtels au Pérou varie considérablement selon la catégorie et la localisation. Dans les villes principales comme Lima, Cusco ou Arequipa, une nuit dans un hôtel économique de type hostel ou guesthouse coûte entre 15 et 30 euros. Cette fourchette de prix inclut généralement une chambre simple ou un lit en dortoir, avec des sanitaires partagés et parfois le petit-déjeuner.
Pour un hôtel de catégorie moyenne, offrant une chambre double privée avec salle de bain attenante, la connexion Wi-Fi et un petit-déjeuner inclus, les tarifs se situent entre 45 et 80 euros par nuit. Les établissements de ce type se trouvent facilement dans les centres-villes et à proximité des sites touristiques.
Les hôtels de luxe, notamment les chaînes internationales présentes dans les quartiers huppés de Lima ou les lodges exclusifs près du Machu Picchu, facturent leurs chambres à partir de 150 euros et peuvent excéder 400 euros la nuit. Les prix atteignent leur maximum pendant la haute saison touristique, qui s’étend de juin à août et durant les fêtes de fin d’année. Il est alors prudent de réserver plusieurs semaines à l’avance.
Se loger au Pérou, chez l'habitant en résidence type Airbnb, combien ça coûte ?
Le coût d’un logement chez l’habitant via Airbnb au Pérou est généralement inférieur à celui d’un hôtel, surtout pour des séjours prolongés. Pour un logement entier, comme un appartement ou une maisonnette, les prix débutent autour de 25 euros par nuit dans des villes comme Arequipa ou Trujillo. À Lima, dans des quartiers tels que Miraflores ou Barranco, le prix moyen pour un appartement entier se situe entre 40 et 70 euros par nuit.
Une chambre privée dans la résidence d’un habitant local est l’option la plus économique. Son prix varie de 15 à 30 euros par nuit, incluant parfois le petit-déjeuner. Cette option est répandue dans des villes touristiques comme Cusco ou près du lac Titicaca à Puno.
Les frais de service et de nettoyage ajoutés par la plateforme augmentent le coût total de 10 à 20 %. La réservation à l’avance est conseillée pour obtenir les meilleurs tarifs, surtout pour des logements bien notés. Les prix peuvent augmenter de 30 à 50 % pendant la haute saison de juin à août. Il est important de lire attentivement les commentaires des voyageurs précédents pour vérifier l’exactitude de la description, la sécurité du quartier et la fiabilité de l’hôte.
Se loger au Pérou, en auberge de jeunesse, combien ça coûte ?
Le coût d’une nuit en auberge de jeunesse au Pérou est économique. Un lit en dortoir, généralement de 4 à 10 lits, coûte entre 8 et 15 euros par nuit dans les villes principales comme Cusco, Lima, Arequipa ou Huaraz. Ce prix inclut souvent l’accès à une cuisine commune, le Wi-Fi et parfois un petit-déjeuner simple composé de pain et de café.
Les chambres privées dans les auberges, plus rares, sont facturées entre 25 et 40 euros pour deux personnes. Les auberges situées à proximité immédiate des sites très touristiques, comme la place d’armes de Cusco, affichent des tarifs dans la fourchette haute.
La réservation est recommandée en haute saison, de juin à août. Les auberges de jeunesse représentent l’option d’hébergement la moins chère et facilitent les échanges entre voyageurs. Il est prudent de vérifier les commentaires récents sur les plateformes de réservation pour s’assurer de la propreté et de la sécurité des lieux, notamment concernant la qualité des casiers et l’accès limité durant la nuit.
Se nourrir au Pérou, ça coûte combien ?
Le coût de la nourriture au Pérou est très variable selon le type de restauration choisi. Un déjeuner dans un “menú” quotidien, proposé par les petits restaurants locaux, coûte entre 10 et 15 soles, soit environ 2,50 à 3,50 euros. Ce forfait inclut généralement une entrée, un plat principal et une boisson.
Pour un repas dans un restaurant de catégorie moyenne, situé dans une zone touristique, comptez entre 35 et 60 soles par personne, environ 8 à 14 euros, sans les boissons alcoolisées. Un dîner dans un établissement gastronomique réputé, notamment à Lima, peut facilement dépasser 120 soles, soit 28 euros par personne.
L’achat de produits dans les marchés locaux pour composer ses repas est l’option la plus économique. Des fruits, du pain et du fromage pour la journée reviennent à environ 8 à 12 soles, soit 2 à 3 euros.
Une bouteille d’eau de 1,5 litre coûte environ 2,50 soles, 0,60 euro. Une bière locale dans un bar est vendue entre 8 et 12 soles, 2 à 3 euros. Un café dans un établissement standard se situe autour de 6 à 9 soles, 1,50 à 2 euros.
Un budget quotidien raisonnable pour une personne, incluant trois repas simples et de l’eau, se situe donc entre 40 et 70 soles, soit 9 à 16 euros.
Quel budget pour les sorties ?
Le budget pour les sorties au Pérou dépend de la nature et de la fréquence des activités. Une excursion d’une journée depuis Cusco vers la Vallée Sacrée, incluant transport, guide et entrées pour les sites archéologiques, coûte entre 35 et 55 euros. Une randonnée d’une journée, par exemple sur le chemin de l’Inca court, est facturée entre 60 et 90 euros.
Les activités à Lima, comme une visite guidée du centre historique ou du musée Larco, se situent entre 20 et 40 euros. Une croisière sur le lac Titicaca vers les îles Uros et Taquile coûte approximativement 25 à 40 euros pour la journée.
Les soirées dans un bar typique de Miraflores ou de Cusco, avec deux consommations, reviennent à 10 ou 15 euros. Un spectacle folklorique de danses traditionnelles coûte environ 15 à 25 euros avec une consommation incluse.
Un budget quotidien raisonnable pour une sortie principale, un transport local et une modeste consommation le soir, se situe donc entre 40 et 80 euros par personne. Ce montant peut être réduit en privilégiant les visites autonomes des sites accessibles gratuitement, comme certaines églises ou places publiques. Il peut augmenter avec des expériences exclusives comme un survol des lignes de Nazca, qui coûte environ 90 à 130 euros, ou un séjour en lodge dans la forêt amazonienne.
Les tarifs des musées et des entrées des sites touristique sont-ils abordables au Pérou ?
L’entrée pour le site archéologique de Machu Picchu, le plus célèbre, coûte environ 50 euros pour un billet adulte standard, ce qui représente la dépense la plus élevée. Les autres sites majeurs, comme la citadelle de Choquequirao ou le complexe archéologique de Pachacámac, ont des droits d’entrée compris entre 5 et 12 euros.
Les musées dans les grandes villes affichent des prix modérés. L’accès au Musée Larco de Lima, réputé pour sa collection d’objets précolombiens, coûte environ 12 euros. Le Musée d’Art de Lima propose des entrées autour de 6 euros. Des musées plus petits, comme ceux dédiés à l’histoire régionale à Cusco ou Arequipa, facturent entre 2 et 5 euros.
Certains sites proposent des billets combinés, comme le “Boleto Turístico” de Cusco, qui donne accès à seize sites archéologiques et musées de la région pour environ 45 euros. Sa validité est de dix jours. Les étudiants internationaux bénéficient souvent d’une réduction de 50% sur présentation d’une carte étudiante valide. Les enfants et les seniors paient un tarif réduit.
Dans l’ensemble, ces coûts restent inférieurs à ceux pratiqués dans de nombreuses destinations européennes équivalentes. La majorité des sites nationaux utilisent les recettes des entrées pour financer la conservation et l’entretien des lieux.
Quels sont les meilleurs bons plans quand on visite le Pérou pour faire des économies ?
Pour réaliser des économies lors d’une visite au Pérou, privilégiez les transports en bus pour les longs trajets, avec des compagnies comme Cruz del Sur en promo, souvent 30% moins chères que l’avion domestique. Utilisez les “menús del día” dans les comedores populaires, des repas complets pour 3 à 5 euros. Optez pour les auberges de jeunesse (hostels) ou les chambres chez l’habitant via Airbnb, à partir de 10 euros la nuit.
Achetez les billets d’entrée aux sites archéologiques en groupe pour négocier des tarifs réduits avec les guides locaux. Préférez la visite autonome des sites gratuits comme le centre historique d’Arequipa, les marchés locaux ou certaines églises coloniales. Évitez la haute saison (juin-août) où les prix des hébergements augmentent de 40%.
Pour les souvenirs, achetez dans les marchés d’artisanat comme San Pedro à Cusco où les prix sont négociables à la baisse. Utilisez des applications de covoiturage comme Beat pour les déplacements urbains, plus économiques que les taxis touristiques.
Parlons sécurité
La sécurité au Pérou nécessite une vigilance constante, particulièrement dans les grandes villes. À Lima, des quartiers comme Miraflores et Barranco sont considérés comme relativement sûrs, tandis que le centre historique exige une attention renforcée le soir. Les vols à la tire et les arnaques sont fréquents dans les gares routières, les marchés bondés et les sites touristiques très fréquentés, comme la place d’armes de Cusco.
Il est déconseillé de porter des objets de valeur ou de montrer des signes ostentatoires de richesse. L’utilisation de sacs anti-vol et la conservation des documents importants dans le coffre de l’hébergement sont préconisées. Pour les déplacements nocturnes, les applications de VTC offrent une alternative plus sécurisée que les taxis de rue.
Certaines régions, notamment le VRAEM, sont formellement déconseillées aux voyageurs en raison des risques liés au trafic de drogue et aux groupes insurgés. Les randonnées en montagne, comme le trek du Salkantay, doivent s’effectuer avec des agences certifiées. La consultation des conseils aux voyageurs du ministère des Affaires étrangères avant toute excursion est essentielle.
Les conditions météorologiques peuvent provoquer des fermetures imprévisibles de routes dans les Andes pendant la saison des pluies. Une assurance voyage couvrant l’annulation et l’évacuation sanitaire est indispensable.
Surtout ne consommez pas de drogues au Pérou !
La consommation de drogues au Pérou est illégale et sévèrement réprimée. Les lois locales prévoient des peines d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à quinze ans pour simple possession, sans distinction de quantité. Les autorités judiciaires appliquent ces textes avec une rigueur particulière dans les zones touristiques.
Les risques pour la sécurité personnelle sont extrêmes. Toute transaction expose à des interactions avec des réseaux criminels et augmente significativement les dangers d’extorsion, d’enlèvement ou d’implication involontaire dans des affaires de trafic. Les régions productrices de coca, comme certaines vallées andines, sont particulièrement dangereuses en raison de la présence de groupes narcotrafiquants.
Les conséquences légales s’appliquent sans égard à la nationalité du contrevenant. Les procédures judiciaires peuvent être longues, et les conditions de détention dans les prisons locales sont réputées pour être très difficiles. Les services consulaires ont une capacité limitée à intervenir dans ces affaires criminelles.
Les prises électriques sont-elles les mêmes au Pérou ?
Non, les prises électriques au Pérou ne sont pas identiques à celles utilisées en Europe. Le Pérou utilise principalement deux types de prises : les types A et C. Les adaptateurs universels sont disponibles dans les aéroports ou les magasins d’électronique. Les hôtels de catégorie moyenne à supérieure proposent parfois des prises compatibles avec plusieurs types de fiches, mais cela n’est pas systématique.
Quelle langue parler au Pérou ?
La langue officielle du Pérou est l’espagnol. Elle est parlée par la grande majorité de la population dans tous les contextes administratifs, éducatifs et médiatiques.
Deux langues autochtones principales, le quechua et l’aymara, possèdent un statut co-officiel dans les régions où elles sont prédominantes. Le quechua, héritage de l’Empire inca, est largement parlé dans les zones andines, notamment autour de Cusco et de Puno. L’aymara est principalement utilisé dans la région du lac Titicaca.
Dans les zones touristiques majeures, comme le centre de Lima, Cusco, les sites archéologiques et les lodges amazoniens, l’anglais est compris dans une certaine mesure par le personnel des hôtels, des restaurants et des agences de voyage. Cependant, cette compréhension reste limitée en dehors de ces infrastructures.
Comment puis-je utiliser mon téléphone portable au Pérou ?
Pour utiliser votre téléphone portable au Pérou, vous avez deux options principales. La première est l’itinérance internationale, ou “roaming”, avec votre opérateur français. Cette solution simple permet de conserver votre numéro, mais elle engendre des coûts élevés, surtout pour l’utilisation des données. Contactez votre opérateur avant le départ pour activer cette option et connaître les forfaits temporaires disponibles.
La seconde option, plus économique, est l’achat d’une carte SIM locale prépayée. Les principaux opérateurs sont Movistar, Claro et Entel. Leurs cartes SIM sont disponibles dans les aéroports, les centres commerciaux et les kiosques agréés, pour un coût d’environ 5 à 10 soles. Une pièce d’identité, comme votre passeport, est obligatoire pour l’enregistrement. Les forfaits prépayés incluent des appels, des SMS et des données internet. Une recharge de 20 soles offre généralement plusieurs gigaoctets de données valables une semaine.
Pour les communications, l’utilisation d’applications comme WhatsApp ou Skype via une connexion Wi-Fi reste la méthode la moins chère. La couverture Wi-Fi est correcte dans la plupart des hôtels, cafés et restaurants des zones touristiques.
La couverture cellulaire est bonne dans les villes et le long des côtes, mais elle peut être faible ou inexistante dans les zones rurales, les hautes Andes et la forêt amazonienne. Il est prudent de télécharger à l’avance les cartes hors ligne pour la navigation.
Les femmes peuvent-elles voyager seules au Pérou ?
Oui, une femme peut voyager seule au Pérou, mais cela exige une planification rigoureuse et l’adoption de précautions constantes. Le pays enregistre des taux de criminalité modérés à élevés dans certaines zones, avec des risques de vol, d’agression et de harcèlement street.
Il est impératif de choisir des hébergements dans des quartiers réputés sûrs, comme Miraflores ou Barranco à Lima, ou le centre historique de Cusco. Les déplacements doivent se faire exclusivement de jour pour les trajets interurbains. En ville, l’utilisation de transports privés, via des applications comme Uber ou Beat, est préférée à la marche seule après la tombée du jour.
Les tenues vestentiaires doivent être discrètes pour éviter d’attirer l’attention. Il est conseillé de ne pas porter de bijoux et d’utiliser un sac anti-vol. Les régions considérées comme relativement plus adaptées incluent Arequipa, la vallée sacrée et les zones touristiques balisées.
Il faut éviter de divulguer des informations personnelles et de se déplacer avec des objets de valeur. Une attitude confiante et évitant toute hésitation visible est recommandée. La consultation régulière des conseils aux voyageurs du ministère des Affaires étrangères pour les alertes en temps réel est essentielle. Les excursions en milieu isolé, comme les randonnées andines, doivent s’effectuer exclusivement avec des agences agréées et en groupe.
Parlons argent, banque et change
Le taux de change est d’environ 4,1 Soles Péruviens pour 1 euro. Cette valeur fluctue quotidiennement.
Les distributeurs automatiques vous permettent de retirer directement des Soles. La limite typique par retrait est de 400 à 800 Soles, soit approximativement 100 à 200 euros. Votre banque française prélèvera des frais de retrait international, souvent un pourcentage de la somme, généralement entre 2 et 5 euros par opération.
Il est conseillé d’avoir à votre arrivée l’équivalent de 50 à 100 euros en dollars américains en petites coupures pour les premiers frais. Les euros physiques peuvent être changés dans les banques ou les bureaux de change, mais les dollars sont souvent acceptés plus largement pour les change informel.
Les cartes de crédit internationales sont acceptées dans la plupart des établissements touristiques. Une caution pour la location d’une voiture ou un hôtel peut bloquer temporairement entre 500 et 1500 Soles sur votre compte.
Pour les dépenses courantes, prévoyez de disposer quotidiennement de liquide. Un budget de 60 à 120 Soles en espèces par jour est raisonnable pour les repas dans les comedores, les transports locaux et les entrées de sites mineurs. Les pourboires dans les restaurants sont discrétionnaires ; laisser 4 à 8 Soles est une pratique courante pour un bon service.
Gardez une réserve d’urgence séparée, équivalente à 200 à 400 euros, en devise américaine ou en Soles. Évitez de changer de l’argent dans la rue.
Quels sont les vaccins à faire pour voyager au Pérou ?
Aucun vaccin n’est officiellement exigé à l’entrée du Pérou pour les voyageurs en provenance d’Europe. Cependant, plusieurs vaccinations sont fortement recommandées par les autorités sanitaires pour un séjour en sécurité.
Le vaccin contre la fièvre jaune est nécessaire si vous prévoyez de visiter les zones de forêt tropicale en dessous de 2 300 mètres d’altitude, comme la région amazonienne (Iquitos, Puerto Maldonado). Il doit être administré au moins dix jours avant votre arrivée dans une zone à risque.
Les vaccins de routine, tels que la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite et la coqueluche, doivent être à jour. L’ajout des vaccins contre l’hépatite A et l’hépatite B est conseillé pour la plupart des voyageurs. La vaccination contre la typhoïde est préconisée, notamment pour ceux qui séjournent en zone rurale ou qui mangent en dehors des structures touristiques standard.
La vaccination contre la rage peut être justifiée pour les séjours prolongés en zone rurale, pour les voyageurs pratiquant des activités de plein air ou pour ceux en contact direct avec les animaux. Le vaccin contre la malaria n’existe pas, mais un traitement antipaludéen est souvent prescrit en prévention pour les zones amazoniennes. La décision de prescrire ces traitements prophylactiques relève d’une consultation médicale avant le départ.
Pensez à prendre une assurance si vous ne voulez pas vous ruiner en soins !
Une assurance voyage avec une couverture médicale étendue est indispensable pour le Pérou. Le système de santé public est sous-équipé et les établissements privés, qui offrent des soins de qualité acceptable, exigent un paiement immédiat et avancé. Une simple consultation chez un médecin généraliste coûte entre 40 et 80 euros. Une nuit d’hôpital pour une affection mineure se chiffre rapidement entre 500 et 1 500 euros.
Les frais les plus significatifs concernent les urgences complexes, comme un accident de la route, un trekking en haute altitude nécessitant une évacuation, ou une maladie sévère comme la dengue. Les coûts peuvent alors atteindre plusieurs milliers d’euros en quelques jours. Une évacuation sanitaire vers Lima ou vers l’étranger représente la dépense la plus critique, souvent supérieure à 20 000 euros.
L’assurance doit explicitement couvrir les activités que vous envisagez, telles que la randonnée au-dessus de 3 000 mètres d’altitude, les treks comme le Chemin de l’Inca, ou le vélo de descente. Elle doit aussi inclure une clause de rapatriement sanitaire. Il est crucial de conserver sur vous une copie numérique et physique de votre attestation d’assurance et le numéro de téléphone d’urgence de l’assureur à tout moment. Vérifiez que votre police couvre intégralement le territoire péruvien, y compris les zones andines et amazoniennes.
Quelle est la meilleure saison pour partir au Pérou ?
La période idéale pour visiter la majeure partie du Pérou, y compris la région andine et Cusco, s’étend de mai à septembre. Ces mois correspondent à la saison sèche, avec des journées généralement ensoleillées et des précipitations rares. Les températures diurnes sont agréables, mais les nuits peuvent être froides, surtout en altitude. Cette période est optimale pour la randonnée, notamment sur le chemin de l’Inca, et la visite des sites archéologiques sans être gêné par la pluie.
La côte pacifique, incluant Lima, est accessible toute l’année, mais la visibilité est souvent réduite par une brume nuageuse de décembre à avril. Pour la forêt amazonienne, la saison sèche, de juin à octobre, est préférable, car les pluies sont moins intenses et les sentiers plus praticables. La saison des pluies, de novembre à mars, rend certaines zones difficilement accessibles et peut entraîner des fermetures ponctuelles de sites.
Quel décalage horaire ?
Le Pérou se situe dans le fuseau horaire UTC-5 toute l’année et n’applique pas l’heure d’été.
Lorsque la France est à l’heure d’été (UTC+2), le décalage horaire est de 7 heures. S’il est 12h00 à Paris, il est 5h00 du matin à Lima.
Lorsque la France passe à l’heure d’hiver (UTC+1), le décalage horaire est de 6 heures. S’il est 12h00 à Paris, il est 6h00 du matin à Lima.
Que mettre dans la valise pour partir au Pérou ?
Prévoyez des vêtements adaptés à la grande variété climatique du Pérou. Pour la région andine, comme Cusco ou Puno, des vêtements chauds sont indispensables : polaires, vestes coupe-vent et bonnes chaussures de randonnée. Un coupe-vent imperméable est nécessaire pour les averses soudaines. Pour les randonnées en altitude, des gants et un bonnet sont recommandés.
Pour la côte, à Lima ou Paracas, des vêtements légers en coton suffisent, complétés par un sweat-shirt pour les soirées souvent fraîches et brumeuses. Un maillot de bain est utile pour les balnearios.
Pour la forêt amazonienne, à Iquitos ou Puerto Maldonado, emportez des vêtements légers à manches longues en fibres synthétiques pour vous protéger des moustiques, un chapeau et un imperméable léger. Prévoyz un répulsif anti-moustiques efficace.
Ajoutez une lampe frontale pour les visures tôt le matin ou les coupures d’électricité, une gourde et des pastilles de purification d’eau. N’oubliez pas de la crème solaire à indice élevé et des lunettes de soleil, cruciales en altitude.
Emportez un adaptateur universel pour les prises de types A et C. Limitez les objets de valeur et les bijoux. Une pharmacie de base avec des médicaments contre le mal de l’altitude, les troubles intestinaux et les douleurs est indispensable.
Quels souvenirs acheter au Pérou ?
Les souvenirs caractéristiques du Pérou incluent l’artisanat en laine d’alpaga, notamment les pulls, les écharpes et les couvertures de qualité variable. Les marchés de Cusco et de Pisac en offrent une large sélection. Les reproductions de textiles andins traditionnels, aux motifs géométriques colorés, sont également populaires.
Les bijoux en argent sont une autre spécialité, souvent travaillés selon des techniques précolombiennes. La ville d’Arequipa est réputée pour son argenterie. Les instruments de musique traditionnels, comme les flûtes de pan ou les charangos, sont des objets décoratifs courants.
Le café péruvien, cultivé en altitude, et le chocolat à base de cacao natif sont des produits alimentaires de qualité rapportables facilement. Le pisco, l’alcool national, est une autre option, bien que son transport soit soumis aux règlements aériens.
Les objets artisanaux en pierre de Huamanga, une albâtre locale, se trouvent dans les régions d’Ayacucho. Il est conseillé de privilégier l’achat directement auprès des coopératives d’artisans ou dans les marchés dédiés pour garantir l’authenticité des produits et soutenir l’économie locale. Évitez d’acheter tout objet qui pourrait provenir de sites archéologiques protégés ou d’espèces menacées.
Ne passez pas pour un radin, laissez un pourboire !
La pratique du pourboire, ou propina, est courante au Pérou et fait partie des usages sociaux attendus dans plusieurs situations. Dans les restaurants, il est habituel de laisser un pourboire équivalant à environ 10% du montant total de l’addition si le service n’est pas déjà inclus. Cette somme est généralement remise en espèces directement au serveur, même lorsque le paiement de la note se fait par carte.
Pour les services de guide touristique lors d’une excursion d’une journée, un pourboire de 10 à 20 soles par personne (soit environ 2,50 à 5 euros) est une marque de satisfaction standard. Pour un chauffeur privé qui vous a accompagné toute la journée, un pourboire de 15 à 30 soles (environ 4 à 7 euros) est approprié.
Dans les hôtels, il est convenable de laisser un petit pourboire au personnel de ménage, d’environ 3 à 5 soles par nuit (environ 0,75 à 1,20 euro). Les bagagistes reçoivent généralement 2 à 3 soles par sac transporté.
Le pourboire se fait toujours en monnaie locale, les soles. Il est préférable d’avoir sur soi des coupures de petite valeur pour cet usage. Cette pratique n’est pas perçue comme une générosité excessive, mais comme une reconnaissance normale pour un service rendu, et son omission peut être mal interprétée.
Peut-on boire l'eau du robinet ?
Il est déconseillé de boire l’eau du robinet au Pérou, y compris dans les grandes villes comme Lima ou Cusco. La potabilité de l’eau n’est pas uniforme sur le territoire et peut contenir des micro-organismes susceptibles de provoquer des troubles gastro-intestinaux chez les voyageurs.
Il est préférable de consommer exclusivement de l’eau en bouteille capsulée, disponible partout pour un coût modique. Vérifiez que le sceau est intact à l’achat.
Dans les situations où l’eau en bouteille n’est pas accessible, l’eau du robinet doit être traitée avant consommation. Les méthodes efficaces incluent l’ébullition pendant au moins une minute ou l’utilisation de comprimés de purification (type micropur) ou d’une bouteille avec filtre intégré.
Appliquez cette même précaution pour vous brosser les dents. Évitez les glaçons dans les boissons, sauf si vous êtes certain qu’ils ont été produits avec de l’eau traitée ou embouteillée. La consommation de fruits et légumes crus lavés avec de l’eau non traitée est également déconseillée, sauf si vous les pelez vous-même.
Et les toilettes, c'est comment ?
Les toilettes au Pérou sont généralement de type occidental, similaires à celles trouvées en Europe, dans les hôtels, restaurants et lieux touristiques. Les installations sont standard et maintenues propres dans ces endroits.
En dehors des zones urbaines et touristiques, la qualité des sanitaires peut varier. Dans les régions rurales, les stations-service ou les petits villages, il est fréquent de trouver des toilettes où il faut jeter le papier hygiénique dans une poubelle prévue à cet effet, et non dans la cuvette, en raison de canalisations souvent fragiles. Un panneau indique généralement cette consigne.
Il est prudent de toujours avoir sur soi son propre papier hygiénique et du gel hydroalcoolique, car ces articles ne sont pas systématiquement fournis. Les toilettes publiques gratuites sont rares ; il est courant qu’un petit frais d’utilisation, généralement de 0,50 à 1 sol (soit 0,10 à 0,25 euro), soit demandé dans les lieux publics comme les gares routières ou certains parcs.
Dans les transports longue distance, les pauses se font dans des stations-service où les toilettes sont généralement acceptables. Sur les sites naturels isolés ou lors de treks, les infrastructures peuvent être très basiques, voire inexistantes.
Peut-on voyager avec des enfants ?
Oui, il est tout à fait possible de voyager avec des enfants au Pérou. Cette destination offre de nombreuses expériences adaptées aux familles, mais nécessite une préparation spécifique en raison des défis logistiques, sanitaires et des variations d’altitude.
Les destinations les plus appropriées incluent la Vallée Sacrée, dont l’altitude est plus basse et mieux tolérée que Cusco pour l’acclimatation des enfants, les lignes de Nazca, les balnéaires de la côte sud comme Paracas, et la forêt amazonienne accessible depuis Puerto Maldonado, qui propose des lodges familiaux avec des activités encadrées.
La vigilance sanitaire doit être accrue. Les enfants ne doivent consommer que de l’eau en bouteille capsulée et éviter les glaçons. Une hygiène des mains rigoureuse est essentielle. Les aliments crus, comme les fruits non pelés par soi-même ou les légumes lavés à l’eau du robinet, sont à proscrire. Les piqûres de moustiques constituent un risque ; l’utilisation de vêtements couvrants et de répulsifs adaptés à l’âge de l’enfant est impérative, surtout en Amazonie et en fin de journée.
Pour les déplacements, privilégiez les transports privés ou les vols intérieurs pour les longues distances. Les trajets en bus, bien qu’économiques, peuvent être longs et inconfortables pour de jeunes enfants. L’altitude, notamment à Cusco ou sur le lac Titicaca, peut affecter les enfants comme les adultes. Une acclimatation progressive, une hydratation constante et l’éviction d’efforts intenses les premiers jours sont cruciales. Surveillez les signes du mal aigu des montagnes.
Il est crucial de consulter un pédiatre avant le départ pour s’assurer que les vaccinations de routine sont à jour et pour discuter de la nécessité éventuelle de traitements prophylactiques, comme ceux contre le paludisme pour l’Amazonie. Les structures médicales sont correctes dans les grandes villes mais peuvent être limitées dans les zones rurales. Une assurance voyage incluant une couverture médicale étendue, une évacuation sanitaire et un rapatriement est indispensable. Prévoyez une pharmacie de voyage complète incluant des traitements pour les troubles intestinaux, la fièvre et le mal de l’altitude, tous approuvés par votre médecin.